6. Le point sur les traitements en cas d’allergie alimentaire
En cas de réaction allergique à un aliment, la personne peut aller consulter son médecin, pour obtenir la prescription d’anti-histaminiques, destinés à soulager les symptômes. Bien sûr, si la réaction est plus violente (choc anaphylactique ou œdème de Quincke), il faut rapidement se rendre aux urgences, qui effectueront une injection d’adrénaline, d’anti-histaminiques et de corticostéroïdes.
En termes de démarches préventives, il faut savoir que si la désensibilisation est un des traitements de l’allergie aux acariens, cela ne fonctionne pas pour les allergies alimentaires. Actuellement, il est seulement recommandé de ne pas consommer l’aliment incrimé.
Heureusement, le site http://www.dbv-technologies.com mène des études concrètes pour pouvoir commercialiser son patch, reposant sur le principe de l’immunothérapie épicutanée (epit).
Cette approche consiste à administrer régulièrement les allergènes dans l’épiderme, afin de diminuer les réponses du corps. Concrètement, le patch cible directement les « cellules de langerhans », qui captent l’antigène et le font migrer vers le ganglion lymphatique, pour activer le système immunitaire sans qu’il ne passe dans la circulation sanguine.
Actuellement, il concentre son action sur les allergies alimentaires liées aux œufs, aux laits et aux arachides, ainsi qu’aux maladies du système immunitaire, telles que l’hémophilie ou l’asthme. Mais cette approche novatrice pourrait se développer pour traiter d’autres affections telles que l’hépatite, le diabète de type 1, mais aussi l’eczéma, l’allergie aux crustacés, etc.